On l’entend tous les jours de la part du Directeur national de la santé publique du Québec, Horacio Arruda : « lavez-vous les mains ».
Un professeur de l’UQO | Campus de Saint-Jérôme Éric Tchouaket a mené un projet de recherche sur l’impact économique de la prévention des maladies nosocomiales. « En investissant une centaine de dollars dans la prévention en matière d’hygiène des mains, on peut prévenir des cas d’infections qui engendreraient des milliers de dollars et pire, des décès, ce qui n’a pas de prix. »
Le professeur Tchouaket et son équipe effectuent une analyse économique de la prévention et contrôle des infections nosocomiales dans les hôpitaux du Québec. Grâce à une subvention des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), il se spécialise dans les moyens de prévenir les infections contractées dans le milieu hospitalier. Il s’intéresse également dans la prévention des infections dans les établissements de soins de longue durée et résidences de personnes âgées.
Dans leur recherche, le professeur Tchouaket et son équipe ont donc mesuré les coûts de quatre pratiques d’hygiène des mains, d’hygiène et salubrité, de dépistage, et d’isolement et l’utilisation de matériel de protection pour les travailleurs de la santé à l’aide d’une application Web dans les hôpitaux de Saint-Jérôme et Chicoutimi. Le coût de la prévention en matière d’hygiène des mains a été estimé à 100 $. « À l’aide d’une revue de la littérature, nous avons déduit que ces gestes bien effectués permettaient de réduire plus de 30% des cas d’infection. C’est clair qu’avec la COVID-19, il y a eu un changement d’attitude et ces mesures sont bien mises en place. Après cette pandémie, est-ce qu’on va conserver ces bonnes habitudes ? Des mesures qu’on devrait transposer au sein de la population. Il faut donc intensifier les quatre pratiques », explique le chercheur… https://uqo.ca/nouvelles/37945